Ma Préface pour ce Blog
En guise de Préface pour ce Blog
« In a great nation, the work of
an individual is of so little importance ; his pleadings and excuses are
so uninteresting ; his ‘way of life’ such a nothing that a preface seems a
sort of impertinent bow to Strangers who care nothing about it. (…) I have
written to please myself and in hopes to please others, and for a love of
fame ; if I neither please myself, nor others not get fame, of what
consequence is Phraseology ? (…) Should any one call my dedication to
Chatterton affected I answer as followeth :
‘ Were I dead Sir I should like a Book
dedicated to me ’ [1] »
« L’écrivain, s’il a quelque
valeur réelle, est et doit être au-dessous de son œuvre. »
a écrit Renée Vivien[2]…
[1]
« Dans une grande nation, le travail
d’un(e) individu(e) a si peu d’importance ; ses excuses n’intéressent
personne ; pas plus sa ‘manière de vivre’ ; une préface semble être
une sorte de révérence impertinente devant des Etranger(e)s qui n’en ont rien à
faire. (…) J’ai écrit pour me faire plaisir et dans l’espoir de plaire à
d’autres, si ce n’est pas le cas, à quoi bon gloser ? (…) Si quelqu’un(e)
me demandait la raison d’une dédicace à Chatterton, je répondrai ce qui
suit : « Si j’étais mort(e), j’apprécierai qu’un Livre me soit
dédié(e). » » Projet de Préface (1818) pour Endymion de John
Keats (dans ma traduction féministe)
[2]
citée par Marie Perrin in Renée
Vivien, le corps exsangue, De l’anorexie à la création littéraire
L’Harmattan 2003